TPE Martin Chalot & Louis Mercier
Les facteurs de performance au saut à la perche
De par le nombre de muscles utilisés, le saut à la perche est l'une des disciplines les plus complète de l'athlétisme.
Tout d'abord, ce saut utilise principalement les muscles des jambes lors de la course d'élan. Il nécessite une utilisation des ischio-jambiers, des quadriceps, des adducteurs, des fessiers, des mollets, et des muscles du pied.
Ensuite, lors du présenté, que l'on définira plus tard, le sauteur utilise les rotateurs épaules, les biceps, les muscles de l'avant bras et les pectoraux.
Et enfin, tout au long du saut, le perchiste doit utiliser ses abdominaux et ses muscles dorsaux afin de rester gainé et de ne pas perdre en efficacité, car un corps gainé permet une meilleure pose du pied, un meilleur renvoi de la piste et une meilleure position aérodynamique.
Les muscles doivent mettre en mouvement les os pour que le corps puisse se mouvoir.
C'est pour cela qu'il existe des tendons et des articulations.
Ainsi, le tendon est ce qui relie le muscle à l'os. Le muscle lorsqu'il se contracte ''tire'' sur le tendon qui entraîne l'os et lui permet d'effectuer le mouvement défini par le muscle.
De plus, le squelette peut se mettre en mouvement grâce aux articulations permettant aux os de faire des mouvements indépendants des autres.
Lors du saut à la perche, ce sont les articulations synoviales qui sont le plus utilisées
Ces articulations sont composées de ligaments, extrêmement solides reliant les os entre eux, de cartilage situés aux extrémités des os qui empêchent avec le liquide synovial le frottement des os. Enfin, l'articulation est composée de bourses séreuses permettant aux muscles et aux tendons un meilleur glissement.
De plus, lors d'un mouvement, quel qu'il soit, il faut exercer une flexion. Elle consiste à contracter les muscles agonistes qui vont permettre la mise en marche du mouvement. Pendant cette contraction, le muscle dit antagoniste s'étire afin de ne pas entraver le travail de l'agoniste. Lors de l'extension, c'est le phénomène contraire qui s'exprime, ainsi, le muscle antagoniste se contracte et le muscle agoniste s'étire. Par exemple, les quadriceps sont les muscles antagonistes des ischio-jambiers. Lors de phase de course, il y a donc une succession de deux phases :
La première est la contraction des ischio-jambiers et l'étirement des quadriceps.
La seconde est l'étirement des ischio-jambiers et la contraction des quadriceps.
A/ Les muscles utilisés
Schéma d'une articulation.
Dessin des muscles du corps humain, avec en couleur ceux utilisés lors du saut à la perche.